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Il s’agit ici d’encourager l’autonomie et la débrouillardise1 en milieu naturel et non de former à la survie au sens survivaliste, souvent connotée de paranoïa. Si le survivalisme est l’art de se préparer à une catastrophe ou à un cataclysme, la débrouillardise dans la nature peut sauver des vies. Nous pouvons tous nous retrouver en situation de devoir assurer notre survie en milieu naturel, voire inhospitalier. Avoir acquis quelques bases pratiques permet d’avoir rapidement les bons réflexes.

Les événements climatiques exceptionnels se multiplient, un week-end en forêt ou une simple promenade peuvent nous conduire à devoir trouver un abri en urgence, et à trouver rapidement de quoi nous nourrir ou nous réchauffer. Inculquer à nos enfants quelques rudiments de survie leur donnera confiance en leur capacité de faire face à une situation inédite. Voici une liste de choses et actions faciles et simples à connaître.

L’eau, vitale, urgence numéro 1

Sans eau potable, nous ne pourrons pas survivre très longtemps, savoir repérer les signes de présence d’eau est donc le B.A-BA de la survie.

Si des sources sont facilement accessibles, l’eau courante des rivières est à privilégier sur les eaux stagnantes. Lorsque vous avez un ruisseau, tentez de remonter à la source. S’il n’y en a pas, l’observation est de mise, en cherchant des zones avec des arbres ou des broussailles, notamment en ligne, ainsi on peut trouver une source souterraine. Dans le fond des vallées, on a également plus de chance de trouver un point d’eau.

Quelle que soit son origine, il vaut mieux la filtrer avec, par exemple, un tissu propre, puis il est indispensable de la faire bouillir, ce qui nécessite un contenant (voir plus loin les ustensiles essentiels).

Si on a des bouleaux près de soi, sa sève est un bon palliatif à l’eau. La rosée du matin permet aussi d’obtenir de l’eau, via la végétation ou du linge que l’on essore !

Se nourrir

Apprenons à survivre en combinant trois sources de nourriture : la pêche, la chasse et les plantes. La pêche au filet, au harpon ou à la ligne, selon le matériel dont on dispose, peut nécessiter de la patience et de la dextérité si on n’a jamais pêché auparavant, et bien sûr, cela implique de disposer d’un lieu de pêche.

La chasse, quant à elle, peut se faire avec la pose de pièges, encore faut-il savoir pister le petit gibier (déjections, terriers, marques de griffes, reliefs de repas) puis fabriquer un piège. Du fil, quelques morceaux de bois et un nœud coulant permettent de faire un piège à détente2.

Poissons et viande nécessitent de les faire […]

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Il arrive que l'on me demande quel métier j'exerce. Dans une vie antérieure, je répondais "contrôleur financier", ça en jetait ! Aujourd'hui je suis bien en peine d'avoir une réponse simple... maman est le premier sur la liste, à temps plein ce métier-là ! Tous les autres sont à temps partiel... quand les enfants dorment ou sont occupés... éditrice, gestionnaire, rédactrice, traductrice, comptable, infographiste, bénévole dans diverses associations seront les principaux cités... La naissance de mon premier enfant fut un raz-de-marée qui a tout balayé, convictions, attentes, souhaits... pour laisser place à une femme qui a appris chaque jour à devenir mère et qui poursuit son apprentissage auprès de ses enfants sans relâche ! Parce que Grandir Autrement est proche de ma vision du monde en général et du parentage en particulier, j'ai souhaité m'y investir pour apporter ma petite pierre à l'édifice.

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