© Arin Hiriart
Est-ce parce que nous nous en sommes progressivement éloignés, coupés ? Quoi qu’il en soit, à l’ère du tout numérique et de la dématérialisation à outrance, la (re)connexion avec la nature apparaît de plus en plus comme un besoin. Les effets en sont d’ailleurs multiples et immédiats : ce lien qui nous unit à la nature, de par notre propre appartenance à l’univers dont nous sommes des éléments constituants, nous apaise, nous invite à ralentir, nous permet de prendre du recul lorsque tout s’enchaîne vite, trop vite.

Nous le sentons sitôt que nous sommes en contact avec la nature : que ce soit en jardinant, au cours d’une balade en forêt, ou simplement en regardant un paysage, nous nous laissons rapidement gagner par une sensation de plénitude et un sentiment de paix. Plusieurs études ont mis en lumière les effets de ce contact sur la santé1 : augmentation du nombre de lymphocytes NK, gardiens de l’immunité et anticancéreux, dans le sang ; réduction du taux de cortisol, l’hormone du stress ; et, à l’inverse, augmentation de la production de dopamine, l’hormone du plaisir ; baisse de la pression artérielle ; production cérébrale accrue d’ondes alpha induisant l’état de calme ; amélioration de la concentration ; sentiment de bien-être et de sécurité accru ; réduction de la dépression et de l’anxiété ; etc.

Cette connexion avec la nature répond donc à un besoin, comme si cela venait nourrir quelque chose en nous. Car, ne l’oublions pas, nous sommes, en tant qu’êtres humains, un élément de la nature, au même titre que n’importe quelle espèce vivant sur cette Terre. Nous faisons partie de la nature et la nature fait partie de nous. Dès lors, s’en déconnecter, c’est se déconnecter d’une part de nous-mêmes.

C’est pourtant ce que nous avons fait. Au fil du temps et de l’évolution de nos modes de vie, de plus en plus éloignés de la nature, nous avons perdu notre capacité à nous relier à elle. Se mettre en contact aussi souvent que possible avec la nature est alors le meilleur moyen de parvenir à cette reconnexion. En retrouvant ce lien, c’est aussi la relation à soi, à l’autre et au vivant dans son ensemble que nous tissons et contribuons à harmoniser et à équilibrer. Nous avons donc tous·tes et tout à y gagner !

Alors n’attendons plus : mettons-nous en contact avec la nature aussi souvent que possible, pour de courts moments ou de plus longues immersions, notre santé et notre bien-être en seront sensiblement améliorés.

En pratique

Voici quelques exercices de reconnexion à la nature. Ils sont issus du livre 101 façons de se reconnecter à la nature2. Vous pouvez les pratiquer seul·e comme en famille pour une expérience personnelle ou […]

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Maman de trois enfants, j'ai vu mes convictions quant à la nécessité de prendre soin de soi, des siens et de son environnement renforcées par la maternité. Déjà utilisatrice de produits naturels et privilégiant une alimentation la plus saine possible élaborée à partir de produits bio et locaux, j'ai tout naturellement poursuivi dans cette voie en allaitant mes enfants et découvert par la même occasion que je pratiquais le maternage proximal, étant aussi une adepte du cododo et du portage intensif en écharpe. Une fois plongée dans le bain, à l'écoute des besoins de mes tout-petits, je me suis passionnée pour la bienveillance et la non-violence rapportées à l'éducation. Et cela n'a plus cessé depuis ! Quand j’ai découvert Grandir Autrement, peu après la naissance de mon premier enfant, je me suis reconnue dans bien des témoignages, je me suis sentie concernée par les thèmes abordés et j’ai aimé d'emblée la façon dont les sujets étaient traités. Enfin un magazine qui parle de ce que je vis et ressens au quotidien, me suis-je dit ! C’est donc tout naturellement que j’ai eu envie de participer à l’élaboration de ce magazine en y adjoignant ma passion pour l'écriture afin de contribuer à la diffusion de sa philosophie qui m'a si bien éclairée sur mon chemin de maman.

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