Hugo Larroque Pasquier a 7 ans et est bien décidé à s’engager au quotidien dans une démarche de développement durable afin de préserver la nature qu’il aime tant. Retour sur l’interview de cet explorateur en herbe, réalisée dans la prairie de la Maison des Enfants1.
- Grandir Autrement : Aujourd’hui, quand tu penses à la nature, quel sentiment ça éveille en toi ? Hugo : Je pense aux animaux et aux plantes, et ça me rend joyeux. On ne vivrait pas sans les arbres, les animaux et les insectes, donc il faut en prendre soin. Ce monde a été créé avant nous, il est fragile et les humains exagèrent. Ils se servent trop de la nature et de ses ressources.
- Est-ce que tu te souviens quand tu as pris conscience de l’impact de l’Homme sur l’environnement ? Oui, j’avais 5 ans, je crois. J’ai entendu parler des risques liés au changement climatique et j’ai pris peur.
- Comment as-tu fait pour faire face à cette peur ? J’en ai parlé avec ma maman et nous avons mis des nouvelles habitudes en place. Maintenant, on fait attention à réduire nos déchets. Par exemple, quand on achète des sushis, on prend des boîtes pour limiter le plastique. On mange très peu de viande et je ne gâche presque rien, c’est très important pour moi de ne pas gâcher. Je recycle aussi beaucoup de choses. J’ai un coin à moi où je réunis des rubans, des cordes, des plastiques, des bâtonnets, etc. Grâce à ça, j’ai créé un bateau qu’avec des éléments recyclés pour la fête des pères. Des fois aussi, je fais des ramassages de déchets dans la nature, mais je joue aussi avec les autres enfants.
- Est-ce que tu en parles, justement, avec les autres enfants ? Oui, des fois. Surtout avec mon ami Renaud, lui aussi est passionné par ce sujet.
- Lorsque nous nous sommes rencontrés, tu étais à la Maison des Enfants. Aujourd’hui tu es désormais à l’école de l’Ouest. Est-ce qu’elle te permet d’entretenir ta passion ? Oui, en ce moment, il y a un projet pour végétaliser la cour. Des délégués du projet réunissent les propositions des enfants, et ensuite, le paysagiste pourra les intégrer. Il y a aussi un potager, et une fois, on a fait une culture de coccinelles.
- Comment est-ce que tu t’informes en dehors de l’école ? J’écoute des podcasts, je lis beaucoup, beaucoup, beaucoup, tous les soirs, au moins quinze livres – mais pas que sur la nature, sur les mythes et les légendes aussi, j’adore ça –, et je regarde des documentaires.
- As-tu un livre à nous conseiller en particulier ? […]
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