© Sophie Elusse
Six petites lettres qui forment un mot si banal lorsque nous n’avons pas ou plus d’enfant en bas âge : D.O.R.M.I.R… Et, pourtant, quand nous sommes parents de petits bambins si adorables mais au sommeil léger, nous pâlissons d’envie rien qu’à l’évocation de ce mot…. Enceinte de mon premier enfant, je me remémore les mots d’une amie déjà maman de deux petites filles... « Dormez, dormez avant la naissance ». Je me disais que même si certains parents sont confrontés à de grosses difficultés avec les nuits agitées de leur bébé, pour nous ce serait différent, en quelques mois tout serait rentré dans l’ordre. Puis notre fille est arrivée. Elle est née à domicile, dans le magnifique mas cévenol d’un ami puisque nous habitions un endroit trop isolé pour que j’accouche chez moi. Je n’avais aucune expérience avec l’allaitement, je m’étais peu renseignée, pour moi cela allait de soi. Au bout de trois nuits, ma fille ne se réveillait plus. Très naïvement, j’ai cru qu’elle faisait ses nuits ! En fait il s’est avéré qu’elle était en hypoglycémie et qu’elle n’avait donc plus la force de se réveiller pour demander la tétée. Elle est née trois semaines avant terme et pesait un peu moins de 2,5 kilos. Il aurait fallu que je lui propose le sein le plus souvent possible. J’étais mal accompagnée, la sage-femme n’ayant pu revenir me voir à cause de fortes inondations les jours ayant suivi mon accouchement. Une fois que j’ai su ce qu’il en était, je suis entrée de plain-pied dans le monde des parents qui dorment peu… et les mots de mon amie prenaient soudainement tout leur sens. J’étais une maman débutante mais je me sentais intuitivement attirée vers le maternage proximal, le fait de ne pas laisser son enfant pleurer, le peau à peau, la pratique du cododo. Nous vivions dans une « pièce » unique, une yourte. Nous pratiquions donc par la force des choses (mais tant mieux) le « co-sleeping » (le fait de dormir dans la même chambre que son enfant sans forcément partager le même lit). Cependant, avec mes enfants, j’ai aussi pratiqué le cododo (le fait de partager le même lit que son bébé).

Seconde naissance, nouvelles difficultés

Lorsque notre fils est né sa sœur avait 21 mois. Les nuits de cette dernière se stabilisaient tout juste. Notre petit ange a vu le jour dans la même pièce que notre puce. Cette fois-ci la sage-femme a pu revenir les jours suivants et surtout j’avais plus d’expérience. Durant la première semaine suivant sa naissance, il se réveillait toutes les heures pour téter. Il a donc repris son poids de naissance rapidement. Tout se passait bien, je pensais que d’ici quelques mois il ferait ses nuits. Il n’en a rien été... Il continuait à se réveiller très fréquemment. Je passais une bonne partie de la nuit en cododo car cela m’évitait de me lever et me permettait de vivre une belle proximité nocturne avec […]
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