© Jenny Balmefrézol
Il n'est parfois pas évident de conserver sa patience et son calme pendant la période de nos règles. Nombreuses sont celles qui ont besoin d'intériorité et de repos. Mais nos enfants, eux, ne sont pas calés sur nos cycles. Il ont des besoins qui ne correspondent pas toujours aux nôtres et c'est difficile à vivre. Comment garder son calme face aux sollicitations parfois incessantes, aux disputes dans la fratrie et autres situations de stress ? Comment ne pas se sentir débordée et agacée par les tâches quotidiennes ?

Quand nos enfants sont bébés, si on allaite exclusivement, la nature est bien faite et nos règles ne sont généralement pas au programme. Cela permet de rester accordée avec l'énergie des nourrissons, adaptable à leurs besoins. Puis un jour, nos lunes refont leur apparition, entraînant en nous des modifications. C'est, en quelque sorte, une nouvelle vie qui commence, un nouveau rythme à adopter. Pendant cette période, les hormones prennent parfois le dessus sur notre disposition de maman multifonction. Il semble que notre patience et notre endurance nous abandonnent un peu ou beaucoup. Grand nombre d'enfants sont très réceptifs à nos émotions et ne savent pas comment les gérer. Ils se sentent parfois coupables ou débordés par nos hormones et nos humeurs. Ils peuvent aussi sentir notre désir d'intériorité et remarquer que nous sommes moins disponibles. Cela peut les perturber, entraînant alors pleurs, colère et agacement. « Quand j'ai mes règles, je voudrais porter un collier avec indiqué : “Attention j'ai mes règles !” », partage Claire. Effectivement, communiquer sur nos besoins est une bonne idée. Après avoir pris le temps de les identifier, nous pourrions expliquer à notre entourage quels sont nos besoins. De plus, si on y met des mots, les enfants seront plus à même d’être empathiques avec nous.

Organiser son quotidien et lâcher prise

« J'ai mis en place pour cette période un temps où je lis un bon livre pendant que mon mari part en balade avec les enfants », témoigne Isabelle. On peut aussi demander plus d'aide aux enfants et au papa. « J'ai remarqué que ce qui me fatigue le plus, c'est de porter ma fille, alors je trouve des stratagèmes rigolos pour qu'elle marche et je sollicite davantage son papa », partage Élodie. Certaines mamans mettent également à contribution les grands-parents ou les amis pour disposer de temps de repos. Plus nous sommes fatiguées, plus il est difficile de gérer nos émotions et cela peut entraîner des situations de conflit et de stress. Il peut donc être intéressant de ne pas trop s'en demander et de déplacer le curseur en matière d’attentes quant aux tâches ménagères et activités en tous genres. Peut-être qu'il n'est pas si grave que la maison soit moins rangée et que le linge ne soit pas plié, l'important est de ne pas se sentir surmenée. Se simplifier et s'alléger la vie côté logistique est un bon moyen de garder notre précieuse […]

La suite de cet article est réservée aux abonné·e·s.
Ardéchoise d'adoption, j'habite avec ma famille en pleine nature dans une petite ferme traditionnelle. Je suis une Maman-Passion de trois enfants. Je vis un quotidien passionnant et rebondissant entre le travail à la ferme (agriculture biologique, permaculture), l'instruction en famille en unschooling, mon activité de doula, énergéticienne, d'art-thérapeute et l'écriture. Notre ferme est un lieu de vie et d'expérience où le projet est de relancer des savoir-faire ancestraux et vivriers dans le but d'une acquisition d'autonomie et de partage. Nous nous intégrons dans un réseau solidaire de nombreuse familles ardéchoise que se soit pour la paysannerie, la parentalité bienveillante ou l'IEF. Nous militons au quotidien par notre mode vie, nous sommes engagés pour un « mieux vivre » et ensemble de préférence!

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.