Dans ma pratique de praticienne de santé (et pas que dans la mienne d’ailleurs), la maladie est le résultat, la conséquence d’un conflit. Grandir Autrement s’est déjà plusieurs fois penché sur le sujet1 : mais nous voici en post-covid, et y revenir et aborder la question de la prévention semble important pour ne plus subir, et retrouver votre pouvoir d’agir pour vous maintenir en bonne santé ainsi que vos enfants.La maladie est le résultat d’un conflit. Pour généraliser, reprenons l’image de la calèche de Michel Odoul, qui représente l’être humain2. Cet être humain que nous sommes tous serait une composition de plusieurs éléments :
la calèche (ou carrosse de Cendrillon) est le symbole de votre corps.
son passager celui de votre être intérieur à l’origine de votre mission de vie, qui connaît vos désirs, vos besoins.
le cocher représente la somme de vos croyances, de vos expériences : c’est votre mental, vos filtres, à l’origine de chacune de vos décisions.
les chevaux sont vos émotions : ce sont eux qui voient en premier si la calèche est engagée sur un chemin inapproprié. Ils se cabrent, résistent (la colère, la lutte) ou marquent l’arrêt (tristesse, repli sur soi) pour dire que cela ne peut plus continuer.
La maladie, le symptôme apparaissent quand la communication n’est pas optimale entre le passager et le cocher : le chemin choisi n’est donc pas le bon. Après l’alerte donnée par les chevaux (les émotions), c’est bien la calèche (le corps) qui prend le relais de l’information.
Le conflit à l’origine de la maladie peut donc concerner...
La relation cocher-passager : quand on fait des choix qui nous éloignent de notre désir de vie.
La relation calèche-environnement aussi : les chocs de la vie (accidents, épidémie, etc.).
Bref, quel que soit l’événement déclencheur, le choc qui déclenche la maladie, il y a toujours un laps de temps entre celui-ci et le diagnostic ou les premiers symptômes.
Peut-on agir pendant ce temps-là pour éviter, prévenir la maladie ? Comment le faire concrètement ?
Chronologiquement, avant que la maladie soit identifiée comme telle, on retrouve les étapes suivantes :
un événement choc,
un temps plus ou moins long,
des symptômes,
le diagnostic de la maladie.
Ce qui nous intéresse, c’est ce temps plus ou moins long. On y retrouve une multitude de « petits » signes. De mauvais rêves, des douleurs légères, des insomnies, des troubles digestifs, des sensations désagréables, des émotions exacerbées dans un sens (agressivité) ou dans l’autre (tristesse)... Le médecin n’y voit rien encore. Pourtant le corps murmure3.
Pour entendre, prenons le temps de nous observer, de nous écouter. Pour saisir les subtiles différences, dans nos sensations, dans nos émotions, il faut bien se connaître. Parce qu’il y a la théorie (les quatre phases du cycle […]
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