
- Article issu du numéro 91 – Être parents dans la tourmente
Nous vivons une époque très particulière et peu importent nos croyances et nos points de vue, il est indéniable que la vie nous invite à expérimenter les choses sous un angle pour le moins inhabituel, voire déconcertant. Depuis fort longtemps, l’humanité tout entière n’avait pas connu de tels bouleversements (sociétaux, politiques, sanitaires, climatiques) et les égrégores1 sont en partie chargés par les peurs, les doutes, les colères et les tensions. Bien sûr, comme rien n’est tout rose ou tout noir, de cela naissent aussi de merveilleuses situations pour qui aime voir les cadeaux de la vie. Dans ce tumulte, que certains appellent « crise », j’entends de plus en plus de personnes se poser cette question : « Dans de telles conditions, est-il encore raisonnable de faire des enfants ? »
Je vous préviens tout de suite, ma réponse est « OUI et avec JOIE ! » Bien sûr, c’est un point de vue personnel que je vais partager ici, une réflexion sur une manière intime de voir la vie. Je ne demande à personne de penser comme moi, ni d’acquiescer à mes vérités qui sont peut-être loin des vôtres. Je ne sous-entends pas que ceux qui ne pensent pas comme moi se trompent, loin de moi cette idée. Je suis juste enthousiaste de partager mon point de vue amoureux avec vous.
Le cadeau de la vie...
Selon moi, la vie est toujours un cadeau et elle est sacrée en tous points. Il revient ensuite à chacun de faire ce qu’il veut avec ce cadeau et de transformer les difficultés pour en faire des forces et des bonheurs. Certaines vies semblent plus confortables que d’autres mais quand il s’agit de vivre les choses dans son cœur, le haut devient parfois le bas et vice versa... Peu importent l’époque et le contexte, même au milieu des bombes, si l’envie de faire des enfants vient d’un élan d’amour inaliénable, alors cela est juste. Une vie donnée avec amour saura transcender les tumultes, et même dans les pires tempêtes de la vie, la joie pourra s’exprimer2. On remarquera que c’est souvent dans les pays dits les plus pauvres, les moins salubres et où l’école est difficile d’accès, comme dans certains pays d’Afrique ou d’Asie, que les individus sont les plus gais, les plus souriants, les plus créatifs et les plus résilients. En matière de bonheur, il n’y a pas de règles, on peut souffrir véritablement pour quelque chose qui peut sembler anecdotique et être heureux et épanoui dans une situationa priori très désagréable ou catastrophique. Nous sommes, en tant qu’individus, les seuls maîtres et responsables de notre bonheur, c’est une question de point de vue, de posture, de choix et de […]