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À l’heure de la sixième extinction de masse et du réchauffement climatique, se (re)connecter à la nature est fondamental. Cela tombe bien, les enfants sont demandeurs. Quant aux parents, ils se montrent souvent partants pour partager avec eux la biodiversité locale. Mais il peut sembler bien difficile d’élever des naturalistes en herbe en plein milieu urbain.

Que ce soient les enfants qui montrent, dès le plus jeune âge, leur attirance pour l’extérieur, ou les parents qui veulent partager avec eux les plaisirs de la nature, nombreuses sont les familles qui veulent privilégier le temps passé dehors et la découverte de leur environnement. Toutefois, certains bénéficient d’un voisinage particulièrement adapté : plages du littoral, campagne foisonnante, montagne fleurie ou enneigée... alors que d’autres vivent en plein cœur de la ville, où le béton et les grillages règnent et où le moindre espace un tant soit peu vert est contrôlé par l’Homme. Faut-il pour autant renoncer à encourager ce lien si précieux entre les enfants et la nature ? Heureusement, non !

Dehors même sans jardin

Lorsque l’on n’a pas accès à un jardin ni même à un balcon, on prend l’air dans l’espace public. Explorez les espaces verts de la commune ou des environs : les parcs municipaux, bien sûr, mais peut-être aussi une forêt, une pièce d’eau ou des promenades plantées. N’oubliez pas le milieu associatif avec ses jardins partagés : même sans aller jusqu’à cultiver un potager, les enfants aiment déjà observer, comprendre et, tout simplement, mettre les mains dans la terre ! Vous pouvez vous inspirer des forest schools1, ces écoles scandinaves où les enfants passent la journée en extérieur, par tous les temps. Avec des vêtements de saison, ni la pluie ni le froid ne sont des raisons de se couper de la nature.

Auprès des végétaux

Les Japonais nous ont appris les bienfaits du shinrin yoku ou bain de forêt2 : rien que de s’entourer un moment d’arbres relaxe et joue un rôle positif pour notre santé. Pour nos enfants, qui ne se privent pas d’une exploration sensorielle, ils ont tout à y gagner. Les bébés, déjà, sont intéressés par les feuilles qui se balancent dans le vent ou par le contact de l’herbe. Les bambins découvrent les pissenlits ou jouent avec des marrons. En grandissant, les enfants peuvent réaliser un herbier et mieux connaître les différentes espèces végétales, utiliser les plantes pour du land art3 et toutes sortes de bricolages avec ce qu’ils ramènent à la maison et, de manière générale, faire de la nature le théâtre de leurs jeux. Organisez une chasse au trésor avec une liste (illustrée pour les plus jeunes) de ce qu’il faut trouver : une feuille de […]

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