
- Article issu du numéro 91 – Être parents dans la tourmente
Enfant ou adulte, il arrive que nous ne parvenions pas à nous sortir d’un comportement qui nous pèse ou d’une émotion qui nous empêche de profiter pleinement de la vie. Quand c’est lourd au point d’impacter le corps, on cherche des solutions pour aller mieux. La Kinésiologie Infantile Positive peut faire partie de ces outils. La source du problème peut se trouver au cœur de nos empreintes cellulaires comme au cœur de notre histoire d’enfant.
La kinésiologie est une technique de soin, fruit de recherches croisées entre la physiologie occidentale, l’énergétique chinoise et les neurosciences, permettant un accompagnement sur les plans énergétique, émotionnel, mental et physique. C’est une approche holistique, permettant une prise en charge de l’individu dans sa globalité. Le kinésiologue utilise le test musculaire pour lever des blocages psychocorporels. En cas de stress, celui-ci est affaibli. Son étude permet d’identifier les stress inconscients pour apporter une nouvelle solution positive. À terme, le pratiquant retrouve une capacité d’action et de choix pour un meilleur équilibre.
Le cadre de cette pratique étant posé, relevons que la Kinésiologie Infantile Positive est remarquable par son expertise dans l’accompagnement des parents et le développement de l’enfant. Amandine Aubry, kinésiologue et formatrice à l’origine de cette pratique1, le démontre ici par l’exemple de l’exigence (perçue ou réelle) et ses conséquences à terme pour l’enfant comme pour l’adulte.
Exigence et devoir de performance
L’exigence peut contraindre plus que motiver. L’exigence est souvent utilisée comme moteur, comme la volonté de transmettre un savoir-être et une attitude positive. On souhaite le meilleur pour nos enfants, alors on est exigeant avec eux pour les mettre dans l’action et les faire avancer sur ce que l’on considère comme le meilleur chemin. C’est précisément dans cette posture inconsciente du meilleur que se trouve l’empreinte destructrice.
L’exigence crée inconsciemment un devoir de performance. Les parents fixent parfois des objectifs avec des critères de performance associés. L’enfant, par amour, fera de son mieux pour y répondre. Mais s’il n’arrive pas à la hauteur des attentes, les premiers troubles de l’estime de soi se mettent en place. C’est alors qu’exiger le meilleur peut à terme dévaloriser et briser l’estime de son enfant.
Souhaiter l’envie plutôt que le meilleur
Physiologiquement, ce qui engage le plus le corps et l’esprit est l’envie. Alors pourquoi ne pas souhaiter l’envie pour nos enfants plutôt que le meilleur ? Grâce à l’envie, l’enfant aura le droit de sortir de toutes les réactivités et loyautés familiales. Il va alors construire son propre cadre de référence. Il va pouvoir s’auto-évaluer avec des critères de performance adaptés à ses ambitions personnelles. Ce qu’il en ressortira ne sera donc pas une dévalorisation mais une motivation, une inspiration et un engagement. L’envie crée une dynamique interne permettant de dépasser beaucoup de […]